Nous avons vu un peu plus haut que la corporation de merciers est née probablement au Moyen Age, et que cette profession était donc tout naturellement associé à la vente » d’un peu de tout, un peu de rien » un genre de bazar, de » multiples » avant l’heure.
Dans tous les quartiers, parfois dans la même rue, il y avait plusieurs merceries, et donc pour se démarquer de la concurrence, il fallait se spécialiser.
C’est ainsi que l’on trouve des » merceries-bonneterie » , les plus répandues, ( la notre aussi ), des » merceries-confections « , des » merceries-passementerie « , des » merceries-lingerie « .
Plus rare, et plus étonnantes encore, des » merceries-teinturerie « , des » merceries-épicerie « , et des » merceries-tabac »
Voilà, les merciers et mercières sont des commerçants dans l’âme, débordant d’imagination, et de pugnacité. La profession, bien que vieillissante sent bien qu’une nouvelle génération, arrive pleine de fougue et de bonne volonté pour assurer la continuité. Bientôt peut-être des » café-merceries » ( déjà créée dans certaines villes ) des » merceries-fleuriste ( pourquoi pas ? ), des » merceries-ciné » ( euhhhh ????? ) .
Les merceries n’ont pas fini de faire parler d’elles !
